En République Démocratique du Congo, la situation sécuritaire du pays demeure jusqu'à ce jour un problème majeur auquel le gouvernement doit se préoccuper. À la lumière des agressions Rwandaises présentes dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, des points de vue ne cessent de se multiplier.
Dans une interview tenue à la radio Top Congo hier mardi 6 août depuis la Belgique où il séjourne pour raison de santé, le président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi a affirmé dans son allocution que son prédécesseur Joseph Kabila Kabange serait derrière le mouvement rebelle de l'Alliance Fleuve Congo ( AFC), un mouvement dirigé par l'ancien président de la CENI Corneille Nangaa.
Cette affirmation a suscité des réactions sur la toile, d'où certains congolais pensent que c'est une provocation à la personne de Joseph Kabila, qui depuis son départ au pouvoir est resté silencieux malgré l'intensification des tensions politiques en RDC.
Cette même accusation a auparavant été affirmé par Augustin Kabuya, secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social ( UDPS).
"Endurer dans la souffrance de l'opposition, ce n'est pas donné à tout le monde. Lorsque je vous disais que l'affaire Nangaa, c'est Kabila qui est derrière, certains ont murmuré, mais c'est la vérité", avait déclaré Augustin Kabuya.
Du côté Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), ces accusations avait été qualifiées "sans fondement". Ce parti proche à Joseph Kabila avait estimé que ce n'est rien d'autre qu'une "campagne de diabolisation".
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